Historique du peuplement du Gourma
Mouvement de peuplement ancien
L'histoire du peuplement de la commune urbaine de Fada est étroitement liée à celle du pays
Gourmantché.
Selon la tradition orale, les gourmantchés actuels de Fada, seraient venus du Tchad en passant
par le fleuve Niger. Gourmantché signifierait en sonraï "les habitants de la rive droite du
fleuve". Du reste, les cicatrices ethniques des Gourmantchés ressemblent à celles des
Tchadiens.
Ce peuple autrefois appelé Nanoumba, aurait trouvé à leur arrivée d'autres populations tels que
les "taaba", ce qui donna Tankoano, les "Nassouba" qui donna Nassouri, les Bemba. Ces
peuples autochtones ont fusionné avec les conquérants arrivant pour devenir des Thiombiano
au Gulmu.
Les Nanoumba auraient par la suite dominé ces "autochtones" en s'imposant politiquement.
Parmi les autochtones le chef des "taaba" refusa de se soumettre aux nouveaux venus et se
retira à Namouno, dans l'actuel province de la Tapoa, pour créer la dynastie de Soabado qui
signifie : "vous êtes venus me trouver". C'est le seul village indépendant coutumièrement
jusqu'à nos jours. Une partie des"taaba" s'installa dans l'actuel village de Natiaboani et
créèrent le village de Tagou, qui signifie village des taaba.
Les Nanoumba venus du Tchad adoptèrent la langue et les coutumes des gourmantchés. Leur
ancêtre serait Diaba5 qui aurait donné naissance à Lompo ; ainsi, Diaba Lompo serait un nom
composé de celui du père et du fils (Cf. annexe 1 : Succession des chefs de Fada N'Gourma).
En partant de Diaba Lompo, une source de la tradition orale renseigne sur les différents faits
qui ont constitué des étapes de peuplement du pays gourma. Il se résume en des conflits de
succession entre les fils de Diaba Lompo ; ce qui aurait amené la création successive de
Tambarga dans la Kompienga, Bilanga dans l'actuel Gnagna, Pama et Madjoari également
dans la Kompienga et Diapangou dans le Gourma (Cf. Annexe 2 : Suite de l'historique de
peuplement).
Suivant cette source orale, c'est le 13ème successeur de Diaba Lompo, du nom de Tanciali qui
découvrit 'gbandjabougou' l'actuel site de Fada. Le 14ème successeur de Diaba Lompo, du nom
de Yendabri ou Yendabli ramena le reste du peuple de Diaba Lompo sur le site actuel de Fada,
qui en haoussa signifie 'la cours du roi'. Fada N'Gourma signifie alors 'la cour du roi de
Namouba'.
source: Cummune de Fada, Monographie de la commune urbaine de Fada, 2006
L'histoire du peuplement de la commune urbaine de Fada est étroitement liée à celle du pays
Gourmantché.
Selon la tradition orale, les gourmantchés actuels de Fada, seraient venus du Tchad en passant
par le fleuve Niger. Gourmantché signifierait en sonraï "les habitants de la rive droite du
fleuve". Du reste, les cicatrices ethniques des Gourmantchés ressemblent à celles des
Tchadiens.
Ce peuple autrefois appelé Nanoumba, aurait trouvé à leur arrivée d'autres populations tels que
les "taaba", ce qui donna Tankoano, les "Nassouba" qui donna Nassouri, les Bemba. Ces
peuples autochtones ont fusionné avec les conquérants arrivant pour devenir des Thiombiano
au Gulmu.
Les Nanoumba auraient par la suite dominé ces "autochtones" en s'imposant politiquement.
Parmi les autochtones le chef des "taaba" refusa de se soumettre aux nouveaux venus et se
retira à Namouno, dans l'actuel province de la Tapoa, pour créer la dynastie de Soabado qui
signifie : "vous êtes venus me trouver". C'est le seul village indépendant coutumièrement
jusqu'à nos jours. Une partie des"taaba" s'installa dans l'actuel village de Natiaboani et
créèrent le village de Tagou, qui signifie village des taaba.
Les Nanoumba venus du Tchad adoptèrent la langue et les coutumes des gourmantchés. Leur
ancêtre serait Diaba5 qui aurait donné naissance à Lompo ; ainsi, Diaba Lompo serait un nom
composé de celui du père et du fils (Cf. annexe 1 : Succession des chefs de Fada N'Gourma).
En partant de Diaba Lompo, une source de la tradition orale renseigne sur les différents faits
qui ont constitué des étapes de peuplement du pays gourma. Il se résume en des conflits de
succession entre les fils de Diaba Lompo ; ce qui aurait amené la création successive de
Tambarga dans la Kompienga, Bilanga dans l'actuel Gnagna, Pama et Madjoari également
dans la Kompienga et Diapangou dans le Gourma (Cf. Annexe 2 : Suite de l'historique de
peuplement).
Suivant cette source orale, c'est le 13ème successeur de Diaba Lompo, du nom de Tanciali qui
découvrit 'gbandjabougou' l'actuel site de Fada. Le 14ème successeur de Diaba Lompo, du nom
de Yendabri ou Yendabli ramena le reste du peuple de Diaba Lompo sur le site actuel de Fada,
qui en haoussa signifie 'la cours du roi'. Fada N'Gourma signifie alors 'la cour du roi de
Namouba'.
source: Cummune de Fada, Monographie de la commune urbaine de Fada, 2006